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Mode de Vie

8 semaines pour vivre le lâcher-prise

Le lâcher-prise mode d’emploi

  • Pratiquez une fois par jour en suivant les instructions
  • Veillez à ne pas être dérangé pendant votre pratique. Rassurez-vous, cela ne sera que quelques minutes
  • Installez des rappels pour ne pas oublier (cela sera détaillé plus en dessous)
  • N’hésitez pas à utiliser les outils que vous apprenez dans votre vie quotidienne, vous allez même être encouragé à le faire petit à petit
  • Plus vous pratiquerez plus cela sera facile pour vous

Prendre l’habitude d’avoir de l’autocompassion pour soi est aussi essentiel que de méditer où de vivre en pleine conscience tout simplement parce que cela pourra affecter tous les domaines de votre vie.

Cela est ignorer par la plupart des gens alors que c’est extrêmement important. Le pouvoir de l’autocompassion devient évident quand vous commencez à réaliser toutes les souffrances que vous vivez dans votre vie quotidienne.

VOICI UNE LISTE NON EXHAUSTIVE :

  • Le stress / l’anxiété
  • La tristesse, la solitude, la dépression
  • La frustration, la colère
  • Les distractions, la procrastination
  • Le désir insatiable
  • La haine
  • L’insécurité
  • La jalousie
  • Le sentiment d’être dépassé
  • La peur
  • La déception
  • L’irritation avec quelqu’un
  • Le fait de vouloir absolument avoir raison
  • Le sentiment de désespoir
  • Le sentiment d’embarassement
  • L’obsession sur quelqu’un ou quelque chose
  • Le souhait que les choses soient différentes
  • La souffrance à cause d’une maladie
  • Le sentiment de perte de quelque chose
  • La douleur du décès d’un proche où d’une maladie importante
  • Le ressentiment
  • Les complaintes
  • Le sentiment d’injustice

Vous pouvez voir un large spectre de souffrances. En fait, c’est toujours la même chose et cela se résume ainsi :

Nous souffrons et cela a de nombreux effets sur nos vies. C’est ainsi que nous nous en prenons aux autres et en même temps que nous ne nous faisons pas confiance. On reste dans sa zone de confort pour ne pas avoir à socialiser. Nous procrastinons tout ce qui est important et difficile. Nous nous sentons mal la  plupart du temps, stressé, déçu, frustré et en colère.

Cela affecte notre santé mentale, notre santé physique, notre carrière, nos relations et notre bonheur. C’est à dire tout.

Quelle est la solution ?

L’auto compassion est une grande part de la solution. Voici une méthode que vous pouvez pratiquer à travers une habitude quotidienne, pour vous aider avec toutes les formes de souffrances :

1 : Notez votre souffrance sous la forme quelle prends à ce moment précis. C’est à ce moment que la pleine conscience est très importante

2 : Tournez-vous vers cette souffrance, observez là tel qu’elle est et ressentez là, vivez là pleinement dans le moment présent

3 : Acceptez cette souffrance, au lieu d’essayer de l’ignorer, de l’éviter, de vouloir s’en débarrasser. Acceptez là comme une part de votre vie, une part de vous qui est temporaire et qui ne durera pas.

4 : Souhaitez-vous d’être heureux, souhaitez-vous que cette souffrance s’apaise. Confortez-vous, souriez intérieurement

5 : Laissez aller ce qui vous a causé cette souffrance. Laissez cela partir de lui-même. La cause est très certainement quelque chose que vous souhaiteriez différent de la réalité. À la place, appréciez les choses comme elles sont. Soyez totalement présent avec la réalité.

6 : Soyez plein de gratitude pour ce que vous êtes en train de vivre maintenant

Ce n’est pas toujours facile à pratiquer avec les obligations de la vie quotidienne donc je vous recommande une session par jour pour vous tourner vers votre être intérieur pendant seulement quelques minutes pour pratiquer cette méthode sans aucune distraction. Vous allez vous améliorer avec la pratique.

Les effets secondaires de la souffrance : 

La souffrance peut aller jusqu’à nous amener dans cet état qui semble sans espoir lorsque cette habitude est profondément implantée en nous. Pouvez-vous réellement changer votre façon de penser ?

Vous n’allez pas du jour au lendemain arrêter de souffrir, mais vous pouvez déjà vous faciliter la tâche lorsque cela arrivera et par ricochet réduire les effets secondaires de la souffrance qui sont par exemple :

1 : Quelque chose que vous ne voulez absolument pas qui arrive

2 : Vous devenez en colère et frustré et vous souffrez encore plus d’une autre façon

3 : En raison de la colère, vous vous en prenez à une autre personne, vous vivez du ressentiment et vous êtes malheureux pendant un moment

Vous ne pouvez pas éviter ce qui a causé votre souffrance, mais vous pouvez transformer votre réaction à cet événement extérieur en évitant de rendre la situation encore plus douloureuse.

Comment développer votre habitude ?

Les 2 obstacles majeurs sont :

– C’est difficile de s’en rappeler tout au long de la journée

– C’est difficile de pratique en plein milieu d’une colère ou d’une souffrance intense

Pour ces raisons, je vous recommande de ne pratiquer d’une seule fois par jour au départ quand vous êtes calme. Vous pourrez ensuite étendre votre pratique en essayant de vous en rappeler tout au long de votre journée.

C’est un plan en 2 phases : voyons ces 2 phases plus en détail :

Phase 1 : Votre session quotidienne d’autocompassion

Commencez par 2 semaines de méditations, si vous n’avez encore par l’habitude de méditer, c’est une excellente façon de commencer.

VOICI LE PLAN :

1 : Méditez sur vos souffrances pendant 2 minutes par jour. Asseyez-vous pendant 2 minutes et tournez-vous vers votre espace intérieur. Pensez à un moment récent pendant lequel vous avez souffert et essayez de voir cette souffrance. Ressentez comment cela était et acceptez cette souffrance au lieu d’essayer de l’ignorer où de l’éviter. Souhaitez-vous ensuite du bonheur et la fin de cette souffrance. Confortez-vous. Essayez de voir ce qui vous cause cette souffrance ? Quelle est l’idée/l’attente que vous aviez qui vous a causé cette souffrance ? Essayez de laisser cela partir tout seul et appréciez les choses telles qu’elles sont sans attentes ni idéals. Soyez plein de gratitude pour ce qui est.

2- Définissez un moment précis : l’habitude ne va pas se créer si vous ne lui faites pas une petite place en établissant un horaire précis pour pratiquer. Le mieux (dans la mesure du possible) est d’inclure cela dans votre routine matinale comme juste après vous être levé où un peu après. Si vous méditez déjà actuellement, faites cette pratique à ce moment-là.

3- Mettez des rappels en place : cela est très important. Beaucoup de gens oublient de faire l’exercice au début. Utilisez une alarme sur votre téléphone ou utilisez un post-it en le collant à un endroit que vous n’en pouvez pas rater. Dès que vous verrez ce rappel, vous vous rappellerez immédiatement votre pratique.

4- Prenez un engagement et faite un suivi : Engagez-vous auprès de quelqu’un où d’un groupe que vous allez pratiquer chaque jour. Faite un point avec eux une fois par jour ou au minimum une fois par semaine. Prévoyez un gage si vous manquez 2 jours d’affilés.

5- Faite un bilan une fois par semaine : Après 7 jours, évaluez vos progrès et vos changements. Cela vous permettra de corriger de petites choses et de vous améliorer petit à petit.

Voilà le plan pour les 2 premières semaines. Ensuite pour les semaines 3 et 4, voici la phase 2 :

Phase 2 : Étendez votre pratique

Prendre l’habitude quotidienne de méditer 2 minutes sur vos souffrances est que quelque chose que vous devriez faire pendant tout le mois comme c’est la base. Mais cela sera le plus utile et le plus bénéfique si vous pouvez pratiquer en dehors de cette session quotidienne en l’étendant dans tous les autres aspects de votre vie.

VOICI LE PLAN DE CETTE PHASE 2 POUR LES SEMAINES 3 ET 4 :

1- Continuez votre pratique assise : cette partie reste inchangée, c’est l’habitude à ancrer pendant ce mois

2- Utilisez des phrases : Choisissez une phrase à vous rappeler pendant la journée telle que « puis-je être heureux et en paix » où « puis-je être libéré de mes souffrances » où « puis-je vivre en paix quoi qu’il arrive ». Répétez-vous cette phrase pendant la journée chaque fois que vous ne vous sentez plus très bien et que vous souffrez.

3- Utilisez des rappels : utilisez des notes par exemple placées près de votre ordinateur ou utilisez un bracelet ou un objet quelconque qui vous servira de rappel automatique. Chaque fois que vous le voyez, vous vous répétez votre phrase une fois de plus.

4- Pratiquez cette méthode d’auto compassion dans le moment présent : dès que vous notez que vous souffrez et que vous vous répétez votre phrase, faites le même exercice que vous avez pratiqué chaque jour, mais cette fois au moment même où vous souffrez. Vous ne serez pas très habile au début, mais vous allez vous améliorer avec la pratique.

Essayez petit à petit de vous rappeler cela pendant votre journée pour le pratiquer surtout quand vous devenez en colère, quand vous vivez du ressentiment, quand vous sentez une douleur physique, etc.

Le plan complet est donc : Pratiquez pendant les 2 premières semaines avec une session assisse chaque jour puis étendre cela dans les autres aspects de votre vie. Assez simple et surtout efficace.

Préparation (Très important avant de commencer) :

Voici les étapes à valider avant de démarrer. Prenez le temps de remplir chacune d’elles, cela vous sera grandement utile pour le reste du mois (Vous pouvez utiliser les fichiers à télécharger en bas de cet article pour plus de commodité):

1: Définissez un moment précis pour faire une place à cette habitude, quand allez-vous pratiquer ?

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2 : Quel rappel allez-vous mettre en place ? C’est très important pour ne pas oublier, cela peut-être par exemple une alarme, un post-it sur votre porte, etc. L’idée est que cela vous rappelle de façon automatique votre pratique :

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3 : Prenez un engagement et prévoyez un gage si vous ratez plus de 2 jours d’affilés. Clarifiez auprès de qui vous allez vous engager et quel sera le gage :

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4 : Comment allez-vous mesurer vos progrès ? Comment allez-vous faire votre bilan ? Je vous recommande de faire un point semaine après semaine.

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Téléchargez ces questions dans le fichier ci-dessous pour l’imprimer et pouvoir l’utiliser plus facilement. Vous trouverez également un tableau de suivi à cocher après chaque pratique pour avoir une vision claire de vos progrès.

Semaine 1 : Vous êtes assis comme prévu pour 2 minutes de pratique d’auto compassion, mais quoi faire concrètement ?

J’ai déjà abordé cela dans le plan, mais ici nous allons explorer plus en profondeur.

Au début, vous n’allez pratiquer que 2 minutes par jour. Si vous souhaitez absolument pratiquer plus longtemps, aucun problème dans la mesure où cela reste facile pour vous et que vous n’avez pas l’impression de devoir faire des efforts. La durée ne signifie pas grand-chose si ce n’est que 2 minutes sont volontairement extrêmement courtes pour que vos chances de succès soient quasiment de 100%. De cette façon, vous entrez dans une spirale de confiance positive.

Asseyez-vous pendant 2 minutes :

Ensuite, vous allez vous assoir pendant 2 minutes : trouver un endroit calme dans lequel vous ne serez pas dérangé et installez-vous confortablement. Cela peut-être votre canapé du salon s’il n’y a personne d’autre avec vous ou vous pouvez tout simplement vous assoir dans le lit de votre chambre. Si cela ne fonctionne pas pour vous, cherchez un endroit chez vous dans lequel vous aurez quelques minutes tranquilles sans être dérangé comme la salle de bain ou les toilettes. Vous pouvez également envisager de sortir à l’extérieur si cela est nécessaire.

Vous pouvez ouvrir ou fermer vos yeux, cela n’a pas grande importance. La posture n’a pas non plus une grande importance dans cet exercice, asseyez simplement comme vous le souhaitez.

Une fois que vous êtes prêt, tournez-vous vers votre espace intérieur et revivez la scène d’un moment où vous avez souffert récemment. Essayez de voir cette souffrance et ce que vous ressentez.

Parlons de la souffrance pendant un instant. Il se peut que pour certains, la souffrance signifie « être torturé », attaqué ou toutes sortes de douleurs horribles. Cela est totalement de la souffrance, mais celle dont nous parlons ici va au-delà et englobe n’importe quel type d’émotion et d’expérience vécue négativement— ce sont des souffrances à un niveau plus léger, mais qui toutes mises bout à bout amènent à de lourdes souffrances. Par exemple, si vous êtes stressé ou frustré, c’est une souffrance plutôt mineure. Mais si ce stress a lieu souvent ou presque tout le temps alors cela devient un gros problème qui peut causer de graves dangers pour votre santé.

Même si vos soucis ne sont pas très importants et vous êtes heureux la plupart du temps, vous pouvez repenser à un moment où vous étiez en colère avec votre époux(se), un membre de votre famille, un collègue, un ami, etc. Où alors après quelqu’un dans la rue qui vous agaçait, à un moment où vous aviez plein de choses à faire et que vous étiez stressé.

La « souffrance » dans ce contexte inclut toutes les petites choses.  Si vous n’aimez pas ce mot, vous pouvez penser simplement en terme « d’émotion négative ». Nous les vivons tous de temps à autre même si nous sommes relativement heureux la plupart du temps. Vous êtes peut-être heureux et satisfait avec vos finances, votre santé, vos relations, etc., mais avoir des difficultés dans d’autres aspects de votre vie.

Donc dans cet exercice, tournez-vous sur un de ses aspects et ressentez-le. Expérimentez-le physiquement dans votre corps. Pour moi, c’est souvent un sentiment de stress quand j’ai trop de choses à faire. Qu’est-ce que c’est pour vous ? Qu’est ce que vous ressentez à ce moment précis ?

Au lieu de souhaiter que cela ne soit jamais arrivé, observez simplement les sensations physiques au niveau de votre corps, simplement avec curiosité. Soyez un observateur impartial, examinez ces phénomènes comme le ferait un scientifique qui chercher juste à observer.

Acceptez que vous soyez ce sentiment, qu’il soit une part de votre expérience. Nous pouvons souhaiter ne pas voir à vivre ses ressentis négatifs, mais la réalité est telle que nous avons à le vivre. Nous sommes tous à un moment fâché, frustré, irrité, déçu, triste, etc. Ce sont juste des expériences qui arrivent, comme les jours d’orage que nous ne pouvons pas éviter. Nous ne pouvons pas empêcher notre corps de respirer ni les feuilles des arbres tomber en automne. Nous ne pouvons pas non plus empêcher nos émotions d’apparaître.

Nous pouvons juste accepter qu’elles soient là et agir en fonction de cette réalité.

Après avoir réalisé cela, souhaitez-vous d’être heureux. Souhaitez-vous que cette souffrance se termine. Espérez profondément devenir heureux et que toutes ces souffrances (sous toutes leurs formes) s’arrêtent. Confortez-vous et félicitez-vous pou être allé au-delà de vos douleurs.

Maintenant, essayez de voir ce qui est la cause de votre souffrance. Oui, il y a des facteurs extérieurs comme quelqu’un qui est rude avec vous, qui est en colère après vous. Mais ce n’est pas cela qui est la cause de votre souffrance, car c’est juste un événement qui arrive comme les feuilles qui tombent au printemps. Vous ne devenez pas en colère quand les feuilles tombent, mais seulement quand quelqu’un est en colère après vous.

Quelle est la différence ici ?

La différence est que vous vous attendez que les feuilles vont tomber et cela n’a aucun effet sur la façon dont vous vous sentez. Mais par contre, vous vous attendez à ce que les gens vous parlent gentiment (où selon votre idéal) et quand cela ne se passe pas comme prévu, vous vous sentez attaqué. Vous défendez l’image que vous avez de vous-même et l’idée que vous avez du monde souvent avec colère. La cause alors est vos attentes/vos idées sur les autres qui ne comportant pas comme dans votre idéal de ce qui est un bon comportement (nous faisons tous des bonnes et des mauvaises choses).  C’est cet idéal qui est la cause de votre colère bien plus que la personne qui est rude avec vous.

Cet idéal est la cause de vos douleurs. Cela ne correspond pas avec la réalité que vous souhaiteriez. Vous pouvez enrager contre le monde entier et les autres à ce moment-là….ou vous pouvez simplement laisser de côté cet idéal et ne plus souffrir.

C’est un concept difficile à accepter pour beaucoup de gens alors simplement asseyez-vous pour pratiquer pendant ce mois et regardez si vous n’y trouver pas un fond de vérité dans tout cela. Pour moi, cela a été hyper utile même si j’ai lutté au départ avec ce concept. Expérimentez-le, vivez-le pendant que vous êtes assis.

Enfin, essayez de laisser aller votre idéal pendant quelques instants et à la place appréciez les choses telles qu’elles sont sans attentes ni idées préconçues. Remerciez pour ce qui est.

C’est cela votre session d’auto-compassion. Cela demande de  la pratique et par chance, c’est ce que vous allez vivre tout au long de ce mois alors profitez-en pleinement.

Il se peut que cela reste encore un peu abstrait pour vous et que vous vous demandiez quoi faire pendant la méditation. Cela est tout à fait compréhensible donc voici quelques exemples très précis :

Exemple 1 : Vous vous sentez malade

Aujourd’hui, vous vous levez en vous sentant fiévreux et avec un léger mal de gorge. Vous le notez et vous vous sentez mal par rapport à votre état, vous n’aimez pas vous sentir malade. C’est une souffrance (où une émotion négative si ce mot semble trop fort pour vous)

Voici ce que je fais :

  1. Je regarde ma souffrance. J’ai noté que je ne voulais pas être malade et que je souhaitais même ne jamais tomber malade. Je me sens désolé pour moi-même. Je suis stressé, car je ne sais pas si je pourrais faire ce qui était prévu aujourd’hui (comme préparer cet article) tout en me sentant assez mal. Dans cette méditation, j’ai commencé par simplement observer et vivre ma souffrance ou mon émotion négative.
  2. Ensuite, j’accepte cette souffrance. J’accepte que cela fasse partie de mon état du moment. Je pourrais vouloir ne plus souffrir, vouloir me débarrasser de cet état, mais en faisant cela, je ne ferais qu’ajouter de la souffrance à la souffrance existante. Donc j’accepte cet état de fait plutôt que de vouloir l’ignorer où l’éviter.
  3. Ensuite, je me souhaite le bonheur.  Je me souhaite authentiquement d’être heureux malgré ma fièvre. Comme je ne peux me débarrasser de cette fièvre, je peux être soit misérable ou alors accepter cet état et être heureux. Mais je dois pour commence me souhaiter d’être heureux.
  4. Ensuite, je regarde la cause de cette souffrance qui est le souhait de ne pas être malade. C’est ce souhait qui me rendait incapable d’être heureux. La maladie est en fait simplement un ressenti sans mon corps et quand je note ce ressenti tel qu’il est, cela n’est pas si terrible au final. C’est ce désir d’être à la place en forme qui est la cause première de mon mal-être.
  5. Enfin, plein d’auto-compassion, j’essaye de le détacher de ce désir. Je me dis, « c’est OK d’être malade aujourd’hui ». Je n’ai pas besoin de cela pour être heureux et je peux accepter ma vie telle qu’elle est. Et petit à petit, en lâchant prise avec ce désir, je me sens mieux.

Enfin, je suis heureux d’être en vie, de vivre quoique ce soit même une petite fièvre. Je remercie pour avoir un toit, une famille, faire des choses que j’apprécie chaque jour et comprendre que cela n’est pas dramatique si mon programme prend un jour de retard.

Exemple 2 : Le stress avec tout ce que j’ai à faire

Une autre souffrance que je vis est le stress par rapport à la liste de choses que j’ai à faire. La plupart sont des tâches que je veux absolument accomplir aujourd’hui et plus j’y pense, plus le niveau de stress augmente et plus mon mental part dans une course folle.

C’est une souffrance donc voilà ce que je fais :

  1. À nouveau, je commence par regarder cette souffrance. Je regarde simplement mon niveau de stress en me voyant vouloir tout faire en même temps et le plus rapidement possible. J’observe simplement cela.
  2. J’accepte cette souffrance comme faisant partie de moi ce matin. C’est ma réalité en ce moment présent, c’est une part de moi et la rejeter ou ne pas la vouloir va seulement empirer les choses. L’acceptation adoucit la situation avec un sentiment que c’est OK d’être ainsi en ce moment.
  3. À nouveau, je me souhaite authentiquement d’être heureux.
  4. Ensuite, je regarde la cause de cette souffrance : il s’agit de vouloir tout accomplir rapidement tout en faisant chaque tâche très bien. Ce ne sont pas les tâches qui me stressent, mais surtout mon souhait d’absolument tout faire avec la peur de ne pas y arriver. C’est ce souhait qui est la cause de la souffrance.
  5. Ensuite, je laisse passer ce souhait et je me dis : « c’est OK si tout n’est pas terminé aujourd’hui. Je ne peux faire qu’une seule chose à la fois et faire autant que je peux. La réalité est ainsi et je dois l’accepter au lieu de souhaiter que les choses soient différentes de cela. » Et en laissant partir ce souhait, je me sens moins stressé.

Enfin, je remercie pour la réalité de ce moment présent : j’ai beaucoup de choses passionnantes à faire et à partager avec les autres.

Exemple 3: Ne pas savoir comment méditer sur l’auto-compassion

Pour finir, vous pouvez utiliser le même processus avec vos inquiétudes ou vos doutes par rapport à ces méditations d’auto-compassion. Si vous ne savez pas si vous pratiquez correctement, que vous soyez confus sur ce que vous devez faire ou ne pas faire ou encore stressé par l’exercice en lui même, sachez que ce sont des formes de souffrances. Méditez dessus, observez, acceptez ces souffrances et souhaitez-vous d’être heureux. Voyez que la cause de ces souffrances est que vous voudriez être sûr de pratiquer correctement. Laissez cela partir, laissez ce souhait de côté et soyez OK avec l’incertitude et la possibilité de faire une erreur.

Vous pouvez aussi utiliser ce processus si vous êtes en colère après quelqu’un, que vous vous sentez mal avec vous-même, que vous culpabilisez d’avoir raté votre méditation une journée où que vous doutiez de vous, etc.

Semaine 3 : Quand c’est la faute de l’autre

Parfois quand vous vous voyez souffrir, vous êtes en colère, vous avez du ressentiment, vous êtes frustré, vous êtes irrité, vous êtes offensés et c’est facile de voir la souffrance…

Mais c’est difficile de la laisser aller parce que vous croyez que c’est la faute de l’autre personne.

Imaginons que quelqu’un a fait quelque chose de très rude, de très désagréable à votre encontre. Vous devenez en colère/énervé maintenant et c’est une souffrance… mais cette souffrance n’est pas de votre faute ! Pourquoi devriez-vous lâcher-prise et laisser couler avec cela alors que vous avez raison et que l’autre personne est en tort ?

Vous lâchez prise parce que cela ne fait que d’alimenter votre propre souffrance et c’est vous et uniquement vous qui vous sentez mal à ce moment précis.

Je sais que c’est plus facile à dire qu’à faire. Mais c’est une bonne chose de vous rappeler : c’est l’autre personne vous blesse pour commencer et bien sûr vous êtes malheureux avec cela. C’est la première souffrance. Puis si vous gardez cela en souhaitant que cela ne soit jamais arrive, en espérant que l’autre personne reconnaisse ses torts et s’excuse, en souhaitant que cette personne se sente mal et souffre en retour. Ce processus même vous cause encore plus de douleurs, vous vous faites du mal inutilement à vous-même en gardant cela à l’esprit. C’est la seconde souffrance qui est en fait encore pire que la première.

Vous vous causez à vous-même encore plus de douleurs en réagissant de cette façon. En gardant le ressentiment, la rancœur en vous, vous créez encore plus de douleur que ce que vous avait infligé l’autre personne par son comportement.

Même en sachant cela, c’est pourtant encore très difficile de lâcher-prise, mais c’est malgré tout un début. En voyant la douleur que vous vous infligez, vous pouvez être plus motivé pour laisser passer cela.

Ce qui m’aide est de regarder l’attaque de l’autre personne sous un autre angle.

Voici quelques éléments à considérer :

  • L’autre personne souffre également et c’est pour cela qu’elle s’est comportée ainsi. Quand quelques personnes sont rudes, ils vivent un moment difficile et ils se comportent mal à cause de leurs solitudes, leurs tristesses, leurs colères, leurs irritations et toute autre forme de souffrances.
  • L’autre personne s’est mal comporté, mais nous ne le faisons tous également un un moment ou à un autre. Nous faisons tous des erreurs sous l’effet de l’irritation en agissant sans réfléchir. Vous le faites aussi donc soyez empathique avec l’autre et cela vous aidera grandement.
  • Dans une perspective plus large, cette offense n’est pas grand-chose. Cela est moins important que votre bonheur, et certainement encore bien moins important que la qualité de votre relation avec l’autre personne.
  • L’autre personne essaye juste d’être heureuse, exactement comme vous. Vous voulez tous les deux être heureux dans ce monde et vous faites de votre mieux pour trouver comment. L’autre personne s’est  mal comporté, mais cela est en accord avec ce qui l’a rend heureux(se).
  • De votre point de vue, cette action ne vous rend pas heureux…mais au lieu de voir cela depuis votre point de vue, essayez de voir les choses au–delà de vous-même pour voir les choses du point de vue de l’autre. Comment cela a pu contribuer avec leurs idées du bonheur et de ce qu’il est bien de faire dans le monde ?
  • Essayez de partir de l’hypothèse que l’intention n’était pas mauvaise. Faites l’hypothèse d’une bonne intention. Comment cela change votre point de vue ?
  • L’action de l’autre personne n’avait probablement pas grand-chose à voir avec vous. Nous tendons à tout ramener à nous-mêmes et notre point de vue. Pourquoi est-ce qu’il me fait cela ? Est-ce qu’elle ne s’inquiète pas de moi ? Pourquoi est-ce qu’il ne fait pas les choses comme je le souhaite ? L’autre personne est en train de faire la même chose en pensant à lui-même/à elle-même. Il n’est peut-être pas en train d’essayer de vous offenser, c’est seulement votre lecture de la situation.

Une grande partie de cela signifie élargie votre vision bien au-delà de votre petit point de vue et de regarder les choses dans une perspective bien plus large. Soit à partir d’une vision élargie ou à partir du point de vue de l’autre personne.

Quand vous êtes dans une vision rétrécie, c’est facile interpréter des attaques ou des offenses à partir d’un peu n’importe quoi. Mais une vision élargie vous permet de voir les choses plus calmement sans vous laisser attraper par les détails.  Nous pouvons voir les événements passer comme des nuages, sans signification particulière et même avec une certaine beauté. Avec cette façon de voir les choses, vous pouvez trouver la paix.

J’ai beaucoup d’amis qui ont d’immenses talents et pourtant la plupart d’entre eux n’arrivent pas évoluer, car ils ont  tous un problème commun : le perfectionnisme.

Le souci avec le perfectionnisme est qu’il y a toujours quelque chose à améliorer et cela nous bloque dans nos créations. Le perfectionnisme est un peu comme si vous éduquiez un animal à faire un geste particulier puis que vous le battiez à chaque fois qu’il ne fait pas exactement ce que vous lui avez demandé. Si vous faisiez cela, vous obtiendrez seulement un animal terrorisé par la peur de se faire battre.

Si cet animal est intelligent, il va s’enfuir. Et s’il est vraiment intelligent, c’est lui qui va vous mordre avant même de commencer. Et je pense que c’est ce qui se passe avec notre partie créative quand nous sommes perfectionnistes. Nous nous habituons à ne pas utiliser notre énergie créative pour créer à la place des blocages au moment de passer à l’action et de créer.  C’est ainsi qu’un écrivain au syndrome de la page blanche et n’arrive pas à se lancer, il y a toujours la critique en toile de fond qui lui dit « ce n’est pas assez bien, tu es idiot ou quoi !. »

Le perfectionnisme est juste une forme de faible niveau d’auto-compassion.

Nous avons besoin de le reconnaître. Même s’il y a des gens qui réussissent de grandes choses parce qu’ils sont perfectionnistes, cela a un prix : cela nous rend rigides. Nous avons bien moins de chance d’apprendre en nous amusant, en expérimentant, en faisant des  erreurs pour apprendre. L’autocompassion est le moment où l’on se traite soi-même avec gentillesse et empathie, même lorsqu’on fait des erreurs. Nous reconnaissons que comme les autres, il nous arrive parfois de faire des erreurs. Nous reconnaissons que les erreurs sont non seulement inévitables, mais qu’elles nous sont utiles pour apprendre et progresser. Pour faire quoi que ce soit qui a du sens, nous avons besoin d’accepter l’imperfection.

Je suppose que je ne suis pas trop perfectionniste. Je me répète depuis mes tout débuts avec le blog et ce club : « Si une chose vaut vraiment la peine d’être faite, cela vaut la peine de la faire même avec des erreurs. ». Alors quand je prépare un article ou une méditation, je me plonge dedans, j’ignore mon autocritique et je m’autorise à me lancer. Le début peut-être  rate, confus, brouillon ou quoi que ce soit, je m’en fiche. Au moins, j’ai quelque chose pour travailler et une base à améliorer. Seulement après ce premier jet, je prends du recul et j’améliore. C’est quand la critique intérieure arrive. Cette autocritique peut vous rendre de  grands services si vous lui donnez le bon travail à faire. Et ce travail est de vous dire ce qui n’est  pas le mieux dans ce que vous avez fait après que vous avez créé votre premier jet. Son rôle n’est surtout pas de vous bloquer au moment de vous lancer. Donc je revois ce que j’ai fait et je recommence plusieurs fois jusqu’à ce que mon autocritique est de moins en moins de choses à dire. À la fin, elle s’arrête parce qu’elle a fait son travail et il ne reste qu’un sentiment d’accomplissement et de joie d’avoir terminé.

Vous faire du mal en vous jugeant ne marche pas du tout comme une stratégie de motivation et cela a en plus des conséquences sur votre bien-être. Vouloir être constamment parfait dès le début puis nous auto-critiquer est une façon de vivre assez dur. Les gens qui ont un faible niveau d’auto-compassion ont beaucoup plus de chance d’être stressés ou déprimés.

Donc l’auto-compassion est une habitude formidable. Et c’est une habitude, c’est quelque chose que nous pouvons nous entrainer à avoir. Juste comme mon approche itérative de l’écriture, nous n’allons pas soudainement produire un immense sentiment d’auto-compassion. Au début, nous allons être maladroits et c’est toujours le cas avec ce qui a de la valeur pour nous. Le plus important est de continuer à s’entrainer comme nous nous améliorons constamment avec la pratique.

Donc, comment devenir parfait ? Il y a 3 choses sur lesquelles je voudrais focaliser : les perspectives à partir de l’auto-compassion, la peine conscience et la gentillesse.

1) Perspectives à partir de l’auto-compassion.

Chacun souffre. Chacun trouve la vie difficile d’une façon différente. Nous voulons tous être heureux et ne pas souffrir. Pourtant le bonheur est souvent éphémère et les souffrances continuent souvent en plus d’une façon inattendue. Être humain n’est pas facile. Voir les choses de ce point de vue nous aide à laisser nos attentes de côté. Cela nous aide aussi à réaliser qu’il est vain d’avoir des attentes dans tout ce que nous créons. Stephen King l’a dit : “Parfois, nous devons continuer quand nous n’avons pas envie, qu’on ne le sente pas et parfois, vous faites du bon travail en vous sentant bien. La seule chose est de continuer, quelle que soit la situation. ». La souffrance que ce soit sur son clavier d’ordinateur ou dans n’importe quel autre aspect de la vie est normale.

Accueillez cet inconfort, car c’est cette façon que vous allez créer et progresser.

2) La pleine conscience.

La pleine conscience est une forme d’attention dans laquelle nous observons nos expériences comme si on regardait un événement extérieur. Être pleinement conscient de notre expérience et spécialement des expériences douloureuses est une composante primordiale de l’auto-compassion.

Premièrement, nous devons reconnaître que cette douleur est présente et que ce n’est  pas toujours facile. Par exemple, dans le cas d’un écrivain, il s’assit pour se lancer et c’est  émotionnellement inconfortable. Au lieu de simplement reconnaître cet inconfort et de commencer à écrire, vous décidez que c’est le moment pour grignoter un truc ou pour jeter un œil sur Facebook. Et ainsi, c’est l’inconfort qui gagne, il vous a empêché de travailler malgré la peur. Être pleinement conscient crée un fossé entre le sentiment d’inconfort et votre réponse. Et c’est cela qui nous donne la liberté de choisir comme agir. Je me sens fatigue ? C’est inconfortable, mais c’est en même temps OK. Je ne me sens pas hyper bien, mais je vais commencer à écrire.

La pleine conscience implique l’acceptation. Dans l’espace qu’ouvre la pleine conscience se trouve la paix. C’est OK de souffrir, c’est OK de se sentir frustré, de se sentir déçu, triste, etc. Ces choses ne sont pas des signes que vous êtes en train d’échouer, c’est simplement que nous sommes humains. Et quand vous êtes dans le processus créatif et que vous entendez votre petite voix qui autocritique, qui trouve votre travail pas assez bien, nous pouvons être pleinement conscient et décider de ne pas croire à cette petite voix. Continuez simplement.

3) La gentillesse

Imaginez un ami qui vous montre un brouillon de son travail et ce n’est pas très bon du tout. Allez-vous lui dire : « tu n’es qu’un idiot, tu es stupide de vouloir écrire de telle ânerie ! Personne ne voudra jamais lire cela tellement c’est nul! ». Vous n’allez pas lui répondre ainsi bien que bizarrement c’est la façon dont on se parle très souvent !

L’auto-disciple est surestimé. Le plus important pour un écrivain et pour toute personne est de s’auto-pardonner. Parce que ce que vous créez va toujours vous décevoir. Cela ne signifie pas que nous reconnaissons une partie de notre travail est raté, qu’on se pardonne puis qu’on le laisse ainsi. Cela signifie simplement comme ne se juge pas comme “mauvais” simplement pour avoir créé quelque chose qui n’est pas encore bon. Cela signifie de voir ce premier essai comme un brouillon. Nous acceptons pleinement l’imperfection pour continuer en refaisant, ainsi de suite en améliorant à chaque fois un peu plus.

Ce qui ce passé quand nous sommes gentils avec nous-mêmes est la partie la plus mature et la plus empathique de nous montre de la compassion pour la partie qui souffre. Notre partie la plus sage conforte notre enfant intérieur et le rassure. Traiter nos sentiments douloureux avec compassion est aussi simple et efficace que placer votre main à l’endroit de votre corps où la douleur est la plus importante et lui dire :”c’est OK”. Nous pouvons rassurer en disant à notre inconfort : « je sais que tu souffres, mais je suis ici pour toi. ». Cela vous semble peut-être un peu ringard, c’est très bien. Ne vaut-il pas mieux être un peu ringard que de bloquer encore et encore sur les mêmes douleurs ?

Donc la prochaine fois que vous êtes bloqué dans un projet, que vous êtes bloqué devant une page blanche ou quoi que ce soit qui implique votre créativité, essayez en partant de l’idée que l’inconfort est une part normale de vous qui a toute sa valeur dans le processus de création. Soyez pleinement conscient de tous les sentiments douloureux qui émergent. Restez avec cet inconfort plutôt que de lui tourner le dos. Rassurez-vous avec une profonde gentillesse tout en poursuivant votre création.

La création est difficile, mais c’est très bien comme cela. Soyez un “imperfectionniste”, et continuez à faire des erreurs, au moins au début comme c’est tout à fait normal. Cela a vaut vraiment la peine.

Si vous avez travaillé sur votre habitude d’auto-compassion tout au long de ce mois (imparfaitement peut-être d’ailleurs), vous devriez noter quelques changements intéressants. Je remarque parfois que je suis plus calme qu’habituellement, avec un espace intérieur pour voir mes réactions. Je me pardonne plus facile (pareil pour les autres que je pardonne plus facilement). Je me trouve globalement plus heureux après avoir pratiqué cela pendant un moment.

Ce sont de gros changements et vous devriez voir de fascinants nouveaux changements. La question maintenant que nous arrivons à la fin de ce mois est : « comment continuer à explorer cette habitude ? »

Voici quelques suggestions pour que vous puissiez continuer :

  1. Continuez à pratiquer avec la conscience du moment présent. Prendre conscience de vos souffrances quand elles se produisent (sous l’effet du stress, en se comparant aux autres, en se sentant coupable, en ayant peur d’échouer, en s’inquiétant par rapport à quelque chose, etc.) s’améliorera seulement avec la pratique. J’ai pratiqué cela pendant quelques années et je découvre toujours de nouveaux éléments plus subtils qui m’avaient échappé précédemment. Donc, continuez à développer votre présence et votre conscience des moments où vous souffrez, notez cela tout au long de votre journée. Rappelez-vous que le simple fait d’être conscient est votre plus gros défi, que cela s’acquière seulement avec la pratique. Mettez des petits rappels visuels dans votre maison ou sur votre lieu de travail pour vous le rappeler chaque fois que cela sera nécessaire.
  2. Continuer à pratiquer l’auto-compassion dans le présent.  practicing self-compassion in the moment. Quand vous notez les petites choses qui vous font souffrir, pratiquez le réflexe de vous souhaiter d’être heureux, de ressentir cette douleur et de l’accepter. Laissez de côté votre souhait que cela ne soit jamais arrivé. Devenir conscient de votre idéal et de vos attentes est une clé, mais c’est en plongeant au cœur de vous-même et en en pratiquant la compassion quelques instants que cela fera toute la différence dans votre façon de traiter les autres et de vous traiter vous-même.
  3. Pratiquez l’auto-compassion pendant que vous travaillez. La peur est la cause de la procrastination. La peur est inconfortable, celle ne pas être assez bon, celle d’échouer où d’être dépassé par les événements. L’auto-compassion va vous aider à vivre avec cette peur, donc quand vous vous en train de procrastiner, pratiquez la pleine conscience et offrez-vous de la compassion. Alors, seulement après mettez-vous au travail avec la peur qui est un peu adoucie. Acceptez cette peur, soyez bon avec vous-même et faites ce que vous avez à faire. Soyez totalement présent et concentré sur ce que vous faites sans vous soucier du résultat. Soyez curieux de ce qu’est ce travail que vous réalisez et ne pensez à rien d’autre si ce n’est d’être totalement présent à ce que vous faites.
  4. Étendez votre compassion aux autres. Vous avez déjà pu voir comment la compassion s’étend naturellement aux autres dans la mesure ou vous êtes plein de compassion pour vous-mêmes. En voyant vos propres souffrances, cela vous permet de voir plus clairement les souffrances des autres. Pratiquez consciemment la compassion, voyez quand les autres souffrent (quand ils sont en colère, rude sous l’effet du stress, agressif, etc.). Quand ils souffrent, réalisez que vous également. Souhaitez-leur d’être heureux même si vous êtes fâchés après eux. Practiquez l’autocompassion si vous êtes en colère et étendez votre compassion jusqu’à la personne qui vous rend en colère. C’est une pratique avancée et je vous recommande de commencer par pratiquer ce qui était listé en premier. Une fois que vous devez meilleur avec les 3 premières pratiques, essayez cela. Cela va changer votre vie comme jamais auparavant.

Dans ce nouveau module, la clé sera d’apprécier la vie pour ce qu’elle est pour laisser de côté le stress, la frustration, les déceptions, la colère, l’irritation que nous expérimentons tout au long de notre journée.

C’est tout simplement la paix intérieure. Il s’agit d’être heureux tout au long de la journée, de passer du chaos de la vie quotidienne pour aller vers le calme.

C’est aussi pour être productif quand vous le souhaitez au lieu de repousser à plus tard. Tout cela vient avec la même idée de mettre de côté vos attentes.

La cause des frustrations

Nos frustrations, colères, tristesses, stress, être offensés par les autres par ce que les autres font ou disent… Tout cela vient de nos attentes… c’est-à-dire dès que les choses (inévitablement) ne vont pas comme nous le voudrions et que nous souhaiteriez que la réalité soit différente de ce qu’elle est.

Nous construisons ces attentes dans notre tête sur ce que les autres devraient faire, sur ce que notre vie devrait être…tout cela n’est que fantaisie. Ce n’est pas réel.

Dès que la réalité est différente de nos idées (ce qui est inévitable), nous souhaiterions que le monde soit différent.

Quand nous souhaitons que le monde soit différent de ce qu’il est…nous devenons frustrés, énervés, stressés… Toutes ces choses volent notre paix de l’esprit.

Et tout cela est causé par nous-mêmes. Cela vient de ces attentes que nous créons. Elles ne sont pas la réalité, ce n’est que nos fantaisies.

La solution

Voici une solution simple :

Prenez ces attentes et jetez-les dans l’océan. Visualisez toutes ces attentes que vous avez sur vous-même, votre vie, vos collègues, votre travail, le monde, etc.

Maintenant, imaginez-vous en train de prendre toutes ces attentes de l’intérieur de vous-même pour les jeter dans l’océan.

Qu’est-ce qui va arriver à ces attentes ? Elles vont flotter. Laissez-les disparaître recouvertes par les nouvelles vagues jusqu’à ce qu’elles disparaissent définitivement.

Maintenant, vivez les prochains moments de votre vie sans elles.

Qu’est-ce que vivre sans attentes ? Cela signifie que vous voyez la réalité telle qu’elle est et que vous l’acceptez ainsi. Vous acceptez les gens comme ils sont sans attentes, sans essayer de mettre les gens dans les boîtes que vous leur avez créées.

C’est une vie dans laquelle vous n’avez pas besoin d’être déçu ou frustré ou en colère. Si vous l’êtes, vous acceptez cette frustration, vous voyez vos attentes qui en sont à l’origine puis vous les jetez en laissant la frustration partir d’elle-même.

L’acceptation ne veut pas dire que vous n’agissez jamais. Vous pouvez agir d’une façon appropriée parce que cela n’est pas entravé par la frustration. Et vous pouvez agir sans l’attente que le monde aille réagir à vos actions de la façon que vous souhaiteriez.

Si vous faites quelque chose de bien, vous n’allez pas attendre des remerciements ou de l’appréciation. Laissez ces attentes de récompenses flotter à la surface de l’océan. Faites-le bien parce que vous aimez faire cela en n’attendant rien en retour.

Observez vos pensées. Ne soyez pas dur avec vous-même si vous avez des attentes. Voyez-les simplement puis jetez-les dans l’océan.

Observez dès que vous commencez à vouloir que les choses soient différentes de ce qu’elles sont. Si vous souhaitez que quelqu’un n’ait pas fait ce qu’il a fait, notez-le. Vous avez des attentes et vous souhaitez que le monde ait suivi vos attentes plutôt que la façon dont les choses se sont déroulées. Jetez ces souhaits dans l’océan. Maintenant, acceptez les choses comme elles sont et continuez votre chemin.

Laissez l’eau de ce monde purifier vos attentes et laissez-vous vivre dans un monde qui est déjà merveilleux sans nos attentes fantaisistes.

Ce module

Tout cela est bien, mais qu’est ce que nous allons faire dans le module de ce mois. Cela va être un peu plus subtil qu’habituellement parce que c’est une habitude de pensées. Ce n’est pas un simple exercice physique comme pratiquer 2 minutes d’exercice ou 2 minutes de méditation.

Il s’agit d’apprendre comment votre mental fonctionne, et comment vous pouvez l’influencer. Il ne s’agit surtout pas d’être parfait.

Voici l’idée pour ce module :

  • Avoir quelque chose pour ancrer cette habitude. Je vous suggère une courte pratique quotidienne pour « jeter vos attentes dans l’océan ». De façon métaphorique bien sûr. Vous n’avez pas besoin de vivre près de l’océan pour pratiquer cela.
  • À l’intérieur de cet exercice, commencez par être pleinement conscient de vos attentes tout au long de la journée et leurs effets sur vous.
  • Commencez par voir vos frustrations comme des signaux que vous avez des attentes et que c’est cela qui est l’origine de votre frustration.
  • Apprenez la pratique de jeter vos attentes dans l’océan tout au long de votre journée.
  • Apprenez à vivre dans l’instant présent sans attentes.

Comme vous pouvez le voir, ce n’est pas facile, mais apprenez à être ouvert pour apprendre. Cela en vaut grandement les efforts que vous allez y mettre.

Continuons ce module sans attentes sur la façon dont les choses vont tourner, sans idées fantaisistes sur la façon dont cela va changer votre mental.

Allons-y avec l’attitude simple de curiosité.

Avant de commencer, laissez-moi insister sur l’importance de votre état d’esprit.

Pour réussir avec ce module, vous devez redéfinir votre idée du succès. Le succès ici n’est pas d’être parfait chaque jour, mais plutôt d’apprendre en pratiquant un peu chaque jour. Ce qui signifie que vous allez échouer, mais aussi longtemps que vous allez continuer à pratiquer, vous allez apprendre et vous enrichir.

Donc, mettez de côté vos attentes sur la façon dont votre vie va changer, sur la façon dont vous êtes en paix, sur vos réussites éventuelles … et faites cela en étant simplement ancrée dans le moment présent.

Maintenant, voici le plan :

Le plan

Chaque jour, nous allons commencer avec un simple exercice physique, pour ancrer cette nouvelle habitude de penser. Mais chaque semaine, nous allons étendre cette habitude de penser dans les autres domaines de notre vie.

À nouveau, c’est très important que vous laissiez vos attentes de côté pour cette pratique. Ce n’est pas aussi simple que de faire 5 minutes de Yoga chaque matin. C’est de cette façon que vous récolterez les fruits sans avoir à vous en soucier.

Voici le plan:

Semaine 1

La première semaine, vous allez simplement former l’habitude d’observer, de voir vos attentes:

  1. L’observation quotidienne des attentes: Chaque soir avant de vous coucher (vous pouvez le faire le matin si vous préférez et que cela fonctionne mieux pour vous), consacrez 5 minutes à observer vos attentes.
  2. Votre déclencheur pour prendre l’habitude sera d’aller au lit…juste avant d’aller vous coucher, prenez 5 minutes pour voir de plus près qu’elles étaient vos attentes pendant la journée qui vient de s’écouler.
  3. Observez de plus près quels sont les effets de ces attentes sur vous. Vous ont-elles aidés et été utiles ? Est-ce qu’elles ont causé des frustrations, du stress ou de la procrastination ? Nous allons voir plus en détail comment voir vos attentes dans un prochain article. Mais pour maintenant, prenez juste 5 minutes pour faire le point sur vos attentes du jour. Vous pouvez aussi vous visualiser en train de rassembler ces attentes pour les jeter dans l’océan et les voir s’éloigner au loin (comme vous l’avez appris dans le module sur la visualisation).

Voilà c’est tout. Une simple pratique pendant 5 minutes chaque soir (ou chaque matin). Mettez en place des rappels (comme une alarme, un post-it vers votre lit, etc.) pour ne pas oublier. Parlez-en autour de vous pour pouvoir partager comment ce passe votre pratique, cela vous aidera à pouvoir être régulier jour après jour.

Semaine 2

Cette semaine, nous allons étendre la pratique dans le reste de la journée :

  1. Continuez votre pratique quotidienne de 5 minutes pour faire le point sur la journée écoulée. C’est votre ancrage, et vous allez faire cela chaque jour pour le restant du mois. Cela va vous aider, car vous allez voir ou est-ce que vous vous êtes trompés, ce que vous avez aussi bien réussit et vous allez pouvoir poser votre intention pour le jour suivant. En utilisant ce moment d’observation, cela va vous aider à apprendre et à vous améliorer tout au long du mois.
  2. Étendez votre pleine conscience. Chaque jour, essayez de vous rappeler de voir vos attentes à travers la journée, pas seulement à la fin. Tout au long de votre journée, notez les attentes qui arrivent, voyez leurs effets sur vous. Vous n’avez pas à faire quoi que se soit, notez-les simplement.
  3. Ayez des rappels visuels : que ce soit chez vous ou dans votre lieu de travail, vous vous en rappellerez mieux avec des rappels visuels. Vous pouvez laisser des petites notes ou des petites pierres ou porter un bracelet. L’idée est que vous ayez souvent un rappel dans votre journée.

Cette semaine est également très simple…continuez simplement à noter vos attentes et étendez votre pleine conscience au niveau des attentes qui arrivent pendant la journée. En pratiquant cet état de vigilance, cela sera plus dur que ce que vous pouvez imaginer, mais pratiquez et vous allez naturellement vous améliorer.

Semaine 3

Cette troisième semaine, nous allons pratiquer le lâcher-prise de ces attentes dans le moment présent.

  1. Continuez avec votre observation quotidienne. Maintenant, vous êtes devenu bien plus habile à cet exercice, mais n’en devenez pas complaisant pour autant. C’est facile de penser que cette courte session n’est pas importante alors que cela l’est parce que sans cette habitude, tout va s’arrêter.
  2. Continuez votre état d’observation de vos attentes durant la journée. Vous allez encore vous améliorer cette semaine en continuant à pratiquer. Si vous oubliez un jour, mettez-vous un nouveau rappel pour ne pas oublier le jour suivant.
  3. Quand vous observez une attente, jetez-la dans l’océan. Visualisez cette attente comme une poignée de feuille, ou une sorte de colle. Vous allez la regarder partir avec l’océan en flottant vers le large. Vous en êtes libéré, purifié par l’océan.
  4. Maintenant, essayez de vivre les prochains instants sans ces attentes. Cette attente peut revenir très vite, mais maintenant, soyez simplement dans le moment présent pour faire ce que vous avez à faire. Voyez simplement la réalité autour de vous libérée des attentes. Prenez les choses telles qu’elles sont. Cela demande de la pratique… J’écrirais plus à ce sujet dans les semaines à venir.

Cette une semaine un peu plus compliqué parce que lâcher prise de ces attentes et vivre sans elles n’est pas quelque chose que nous sommes habitués à faire. Vous allez beaucoup apprécier cela.

Semaine 4

Cette dernière semaine, nous allons cimenter cette habitude en ajoutant de l’appréciation et de la gratitude à ce que nous faisions jusqu’à maintenant

  1. Continuez avec vos 5 minutes d’observation quotidienne. Persévérez jusqu’au dernier jour !
  2. Continuez votre pleine conscience de vos attentes tout au long de la journée. Maintenant, vous devriez être mieux meilleur pour voir vos attentes quand elles se manifestent.
  3. Quand vous observez une attente, jetez-la dans l’océan. Continuez à pratiquer cette visualisation.
  4. Maintenant, essayez de vivre les instants suivants sans ces attentes. Cela demande beaucoup de pratique, mais cette semaine vous allez sans doute pouvoir commencer à en bénéficier pleinement.
  5. Ajoutez de l’appréciation. Voyez le moment présent tel qu’il est, pas en le comparant par rapport à vos attentes. Voyez les autres pour qui ils sont vraiment, pas tels que vous voudriez qu’ils soient. Et appréciez la vie, les gens et vous-même pour toute la bonté qui est présente. Appréciez toutes les qualités, pas seulement celles que vous souhaiteriez voir. C’est une pratique formidable.

Si vous suivez ce plan, ce qui ne sera pas forcément facile, je pense que vous allez trouver une pratique qui va beaucoup vous transformer.

Faites de ce mois un voyage rempli de curiosité et d’envie d’apprendre.

La pratique quotidienne est là pour ancrer cette habitude. Comme nous nous focalisons sur une habitude qui arrive tout au long de la journée, c’est nécessaire d’ancrer cet exercice une fois par jour. Cela sera bien plus facile que vous deviez vous en rappeler tout au long de la journée.

Cette session est un moment pour vous familiariser avec cette habitude de pensée pour nous amener à le transférer petit à petit dans le reste de la journée.

Mais comment faire pour pratiquer concrètement ?

Commençons par la logistique de cet exercice puis nous verrons quoi faire pendant l’exercice.

Quand, où, comment

Les détails de l’exercice quotidien :

  • Quand: Je vous suggère de faire cela en fin de journée, juste avant d’aller vous coucher. Vous pouvez choisir un autre moment comme la première chose à faire en vous levant le matin si vous préférés.
  • Le déclencheur: Si vous pratiquez juste avant de dormir, votre déclencheur automatique est le fait d’aller au lit ou quelque chose que vous faites juste avant d’aller au lit. Quand c’est exactement le bon moment, essayez de faire votre session quotidienne juste après, et pas après avoir vérifié votre portable où après avoir répondu à votre « dernier » email. Et ainsi de suite, car plus vous allez retarder, plus ce sera difficile de vous y mettre.
  • Combien de temps: Pas plus de 5 minutes, même quelques minutes seulement sont très bien. Ne faites pas durer cela trop longtemps.
  • Rappels: Mettez un objet physique qui vous servira de rappel près de votre lit, ou sur votre oreiller tel qu’un post-it ou une note. Je vous suggère également d’ajouter un rappel sur votre téléphone ou quelque chose d’équivalent. Une des choses les plus difficiles au début est de se rappeler de son exercice donc n’hésitez pas à ajouter des rappels pour cela.
  • Comptabilité: Engagez-vous auprès des autres pour cette habitude, vous pouvez prendre quelqu’un de votre entourage par exemple pour lui faire de vos retours.

Que faire ?

Asseyez-vous confortablement sans distractions et faites simplement un point sur votre journée. Quelles sont les difficultés que vous avez rencontrées ? Est-ce qu’il s’agissait de frustrations, colères, tristesses, irritations, peurs ou encore de procrastination ?

Quelle attente aviez-vous dans ces situations ? Est-ce que la réalité s’est conformée avec vos attentes dans ce cas ? Quel effet ces attentes ont eu sur vous ? Est-ce qu’elles vous ont aidés ? Est-ce qu’elles ont causé de la frustration, du stress ou de la procrastination ?

Maintenant, visualisez-vous en train de rassembler toutes ces attentes puis de les jeter dans l’océan, en les regardant flotter puis partir au large.

C’est tout. Une simple pratique de quelques minutes chaque soir (ou chaque matin), qui va vous aider quand vous allez étendre cette pratique au reste de votre journée.

Cette semaine, comme vous étendez votre pratique tout au long de votre journée, un des challenges est de vous rappeler de prendre conscience de vos attentes. Pour cela, utilisez des rappels visuels et des rappels sur votre téléphone/ordinateur pour garder cela en tête tout au long de votre journée.

Mais parfois, il suffit difficile de voir vos attentes comme elles sont ancrées très profondément dans nos habitudes. Elles se manifestent sous de nombreuses différentes formes de façon à ce qu’on ne les voie même pas.

Pour vous faciliter la tâche, je vais faire une liste d’exemple des attentes que vous avez de grandes chances de rencontrer (je les ai moi-même à différents moments de la journée)… Cela sera peut-être différent pour vous, mais vous pourrez ici quelque une que vous avez déjà rencontrées. Il y en a d’autres que vous allez découvrir au fur et à mesure.

Ce n’est pas une liste exhaustive, mais en voici déjà pas mal :

Vous avez peut-être l’attente que :

  • Les autres vous traitent avec considération
  • Vous allez toujours être traité équitablement
  • Les autres vont traiter chacun de façon équitable
  • Les gens seront courtois au volant
  • Votre journée va se dérouler comme prévu
  • Vous avez exactement ce que vous attendiez quand vous achetez quelque chose.
  • Un événement va se dérouler sans problèmes.
  • Un voyage va se passer exactement comme vous l’aviez imaginé.
  • Vous n’allez pas vous perdre
  • Vous allez toujours vous sentir bien
  • Vous n’allez pas être fatigué
  • Vous n’allez pas être malade ou ressentir de la douleur
  • Vous n’allez pas vieillir
  • Votre maison sera bien organisée
  • Vous allez avoir un super corps d’athlète
  • Les gens ne vont pas faire du bruit qui va vous déranger
  • Les gens à la bibliothèque vont être calme et silencieux
  • Les gens dans le train vont être courtois
  • La banque ne va pas vous facturer des frais ridicules
  • Les compagnies aériennes ne vont jamais perdre vos bagages
  • Votre avion va être à l’heure
  • Vous n’allez pas être bloqué dans les bouchons
  • Votre chambre d’hôtel va être prête à votre arrivée
  • Les gens vont tenir leurs engagements en temps et en heures
  • Votre partenaire va toujours agir avec amour envers vous
  • Vous n’allez pas être rejeté
  • Votre thé va être exactement comme vous l’aimez
  • Vous allez pouvoir déguster toute la nourriture que vous souhaiteriez
  • Vous allez être en pleine conscience
  • Vos affaires se portent à merveille
  • Vous allez trouver votre passion ou votre mission de vie
  • Vous allez atteindre vos buts et objectifs
  • Vous allez avoir une vie parfaite
  • Vous allez rencontrer quelqu’un d’attractif et de génial qui va vous aimer totalement et pour toujours
  • La vie va être comme celles des gens dans la publicité
  • Vous n’allez jamais être endetté
  • Vous n’allez pas à avoir à travailler dur
  • Vous allez apprendre quelque chose de nouveau très rapidement
  • Les gens vont toujours penser du bien de vous et vous n’allez jamais faire quelque chose de stupide
  • Les choses ne vont pas sentir mauvais
  • Vos habitudes vont se dérouler comme vous l’aviez imaginé
  • Vous allez être discipliné, motivé et vous n’allez pas procrastiner.
  • Les choses ne vont pas se casser
  • Votre commande va arriver en temps et en heure
  • Vous allez avoir un bon sommeil chaque nuit
  • Vous allez réussir dans ce projet
  • Vous allez être apprécié

Et bien sûr, je pourrais continuer ainsi encore et encore. Cette liste pourrait facilement être 10 fois plus longue. Mais vous avez l’idée, nos attentes sont partout, dans chaque situation et elles ne sont pas réalistes.

Au lieu de cela, soyons réaliste : voyons la réalité telle qu’elle est, sans ces idées préconçues sur la façon dont la vie devrait être. Prenons la vie telle qu’elle est avec curiosité plutôt qu’avec de nombreuses attentes.

Commençons par noter ces attentes dès qu’elles se manifestent.

Voici une question que certaines personnes m’ont posée et que vous vous posez peut-être également :

“Est-ce que vous pensez vraiment que nous ne devrions pas avoir d’attentes ? Vous avez raison, certaines attentes sont à jeter dans l’océan comme elles n’apportent rien de constructif. D’un autre côté, je pense que nous devrions avoir quelques attentes tout en apprenant à gérer nos réactions. Qu’en pensez-vous ?”

C’est une question géniale !

Ma réponse est qu’il est impossible de vivre sans attentes. Nous les avons naturellement. Nous ne pouvons pas nous en empêcher. Et cela ne serait probablement pas utile de les laisser toutes partir comme parfois, elles sont utiles pour le fonctionnement de notre vie quotidienne. Je ne pense pas à un bon exemple en ce moment même, mais j’en suis sûr qu’il en existe de très bons.

Le problème est que trop d’attente est douloureuse et cause beaucoup de souffrances inutiles :

  • Si vous vous attendez à ce que quelqu’un se comporte d’une certaine façon puis il se comporte différemment, vous allez être frustré.
  • Si vous vous attentez à ce que les choses se déroulent d’une certaine façon puis qu’elles se déroulent autrement, vous allez être énervé et déçu.
  • Si vous vous attendez à être parfait et que vous ne l’êtes pas (ce qui serait impossible), vous allez être frustré avec vous-même.

Et cela continue ainsi encore et encore.

La clé pour nous est de voir ces attentes puis de voir si elles sont utiles ou la source de souffrances inutiles. Quand nous sommes en colère, frustré, énervé, irrité ou déçu… Ce sont les signes que nous avons des attentes qui sont source de souffrances.

Nous avons besoin de les jeter dans l’océan, car nous n’avons pas besoin d’elles.

La seconde partie de la question concernait le fait d’avoir des attentes et d’apprendre à gérer nos réactions. Voici 2 bons exemples :

  1. Vous demandez à un ami de vous donner un bout de chocolat. S’il le fait, c’est très bien. S’il refuse, c’est très bien également parce que c’était juste une demande et non un ordre.
  2. Vous êtes en train de faire une recherche, vous mettez en place une expérience et vous obtenez un résultat A. Si le résultat de cette expérience est A, vous êtes allés un pas plus loin dans votre recherche. Si ce n’est pas le résultat A, vous avez appris quelque chose de nouveau.

Donc ce dont il parle n’est pas l’attente en elle-même, mais le fait d’être OK, quel que soit le résultat. Cela est correct et ne pose pas de problème – il a une attente sans être attaché à un résultat particulier. C’est OK si ces attentes ne sont pas remplies, mais c’est en fait OK, quel que soit le résultat.

C’est une bonne illustration de la façon de vivre avec les attentes qui vont inévitablement se présenter. Vous pouvez en avoir, mais si elles causent de la souffrance (telle que la frustration, la colère, la tristesse, etc.), alors vous êtes trop attachés à elles. Mettez-les dans l’océan pour ne plus y être autant attaché.

Vous n’avez pas à oblitérer toutes les attentes possibles, simplement ne vous attachez pas à elles. Laissez-les prendre le large et disparaître.

Semaine 7 : Travailler sans attentes

Cette semaine, nous allons étendre l’exercice au-delà d’en avoir conscience tout au long de la journée… pour les jeter dans l’océan et essayer de travailler sans ces attentes.

C’est une nouvelle grosse étape donc nous allons voir un peu plus en détail comment faire cela.

Jusqu’à présent si vous avez pratiqué, vous devriez être meilleur pour reconnaître vos attentes quand elles se présentent. C’est une chose tout à fait naturelle que notre mental fait automatiquement pour contrôler un peu notre vie comme lâcher prise et laisser les choses se faire est un peu effrayant. Autorisez simplement ces attentes à se présenter sans ressentiment ou anxiété telles qu’elles sont. Elles sont très bien, comme les nuages qui passent dans le ciel.

Mais quand vous notez ces attentes qui se présentent, essayez cette expérience : jetez-les dans l’océan (ou dans un volcan pour les incinérer) lancez-les ou vous le souhaitez. Où elles vont n’est pas très important, le fait de les laisser aller est le point le plus important.

C’est la liberté, un acte de lâcher-prise, un acte de libération.

Prenez un moment pour savourer le fait d’être devenu libre de vos attentes. Ce sont des fardeaux dont il faut être à la hauteur, dont les autres doivent également être à la hauteur. Sans elles, nous sommes libres de simplement être. Pour savourer la vie telle qu’elle est. Pour apprécier les autres tels qu’ils sont.

Maintenant, comment vivre et travailler sans ces attentes qui nous guident habituellement et nous compliquent la vie. C’est la pratique pour cette semaine :

  1. Commencez en notant simplement. Regardez ce qui est en face de vous, que ce soit votre environnement physique libre de ces attentes, une autre personne ou une tâche que vous allez accomplir (écrire, courir, faire la vaisselle, etc.). Voyez cela simplement, notez tout ce que vous pouvez, voyez les choses clairement sans le filtre de vos attentes.
  2. Ensuite, agissez : Vous pouvez avancer sans le fardeau des attentes : faites simplement un pas en avant. Vous ne savez pas ce qui va se passer, mais c’est OK. Tout va bien se passer même sans savoir. Démarrez juste la première action : cela peut être d’écrire quelques mots ou mettre vos chaussures pour sortir vous entrainer. Vous pouvez faire toutes ces choses dans le moment présent, sans avoir besoin de savoir comment cela va se dérouler, sans savoir quel sera le résultat final.
  3. Soyez curieux. Les attentes ont une façon de penser qui nous fait croire qu’on sait la façon dont les choses vont se dérouler, qu’elle sera le résultat…mais en réalité, nous ne savons pas vraiment. Au lieu de cela, remplacez “savoir” comment les choses sont ou vont être par la curiosité. Soyez curieux de voir comment les choses vont aller, sans savoir la réponse. Soyez curieux de la façon dont sont les gens sans penser que vous savez déjà. Tout simplement parce que vous ne savez pas, aucun de nous ne sait. Et c’est existant de ne pas savoir, c’est plus amusant ainsi.
  4. Appréciez ce que vous trouvez. Vous notez les gens et les choses telles qu’ils sont – et ils ne sont pas exactement comme vous vous attendiez. Mais c’est très bien comme cela. En fait, si vous y faites vraiment attention, vous allez voir des choses incroyables. Soyez ouvert et appréciez ce que vous voyez, ce que vous expérimentez. Appréciez le fait d’écrire, de courir, de préparer un repas, d’écouter un ami. Soyez plein de gratitude pour ce moment tel qu’il est.

Maintenant, comme vous continuez à travers ces étapes, il va y avoir des attentes qui vont se manifester encore et encore. C’est parfaitement normal, c’est très bien ainsi. Ne vous inquiétez pas par rapport à cela. Voyez ce qui se passe, quand vous le pouvez puis recommencez encore. Laissez aller ces attentes (lancez-les gentiment dans l’océan), puis reprenez les 4 étapes ci-dessus.

Je préfère vous avertir que ce processus ne se fait pas tout en douceur et que vous allez vous voir résister de nombreuses fois. C’est très bien également. Travaillez avec ce processus sans attente sur la façon dont vous le faites, essayez-le simplement. Pratiquez, pratiquez et pratiquez encore et encore. Regardez ce qui se passe.

Semaine 8 : Laissez vos attentes de coté

Voici quelques questions qui m’ont été posées et que vous vous posez peut-être également :

  1. Comment avoir des buts et de l’ambition sans avoir d’attentes ?

C’est une question complexe, mais pour répondre cela doit commencer par la réalisation que le d’avoir ne signifie pas que nous allons forcément réussir cela. Nous ne contrôlons pas les résultats de la vie, même si nous avons l’impression que si. Le but en lui-même crée simplement une illusion de contrôle.

Par exemple, je peux avoir le but de courir un marathon, ce qui semble sous mon contrôle comme je décide si je sors courir m’entrainer ou non. Mais de nombreux autres facteurs peuvent se présenter pour m’en empêcher. Je peux me blesser, tomber malade, faire face à un décès dans ma famille, avoir quelqu’un de proche qui a besoin de mon aide, être renvoyer de mon travail, ne pas me réveiller pour mes entrainements, ne pas trouver la discipline pour se lever tôt chaque matin, faire face à un blizzard qui va interférer mon entrainement, etc.

Dans tous ces cas, le résultat n’était pas contrôlé par moi-même et la plupart de nos buts sont ainsi. Ils ne sont pas totalement sous notre contrôle.

Donc nous ne contrôlons pas vraiment le résultat de nos buts…mais nous pouvons contrôler notre intention. Cela signifie que je peux sortir pour m’entrainer courir avec l’intention que mon corps soit en meilleure santé, être présent pendant l’exercice, profiter de l’extérieur et être plein de compassion avec moi-même. Ces intentions peuvent vous aider à faire votre exercice quotidien, mais si le résultat n’est pas ce que vous vouliez (courir chaque jour, courir plus vite), nous pouvons reconnaître que nous ne contrôlons pas totalement les choses.

La seule chose que nous pouvons faire est de nous lancer avec les bonnes intentions. Donc la clé pour réussir est d’avancer un petit peu chaque jour avec la bonne intention. Le résultat ne sera pas comme ce que vous attendiez, mais je crois que cela sera malgré tout quelque chose de génial.

2. Comment développer ma curiosité sur ce que sera le prochain résultat au lieu d’avoir des attentes / d’être dans la demande d’un certain résultat particulier ?

Cela demande de la pratique, mais vous allez automatiquement vous améliorer en faisant. Notez les attentes est l’étape première la plus importante, puis détachez-vous des attachements à ces attentes en admettant qu’en faite, vous ne pouvez pas à 100% obtenir ce résultat. Une fois que vous avez admis ceci avec vous-même, vous pouvez vous dire : « Si je ne sais pas ce qui se passer, est-ce vraiment mauvais ? Pourquoi ne pas allez faire cette activité juste avec l’esprit d’esprit de voir ce qui se passe ? »

Cela va vous libérer, parce que vous n’avez pas à obtenir un certain résultat. Vous pouvez vous libérer de la responsabilité d’obtenir un certain résultat précis et juste faire de votre mieux. Savourez le processus, soyez pleinement présent pendant que vous faites l’effort. Le résultat sera excellent, peu importe ce qu’il est même s’il n’est pas comme ce que vous vous attendiez. Et c’est très bien ainsi.

Si vous n’êtes pas bon au départ, ne vous inquiétez pas, car personne ne l’est au départ. Nous avons pendant des années et des années entrainées notre cerveau à croire que nous pouvons obtenir certains résultats. Donc entrainez notre mental à fonctionner à l’inverse demande du temps et de la pratique. Ne vous inquiétez pas par rapport à cela d’autant plus que vous allez vous entrainer tout au long du mois. C’est le résultat de maintenant et c’est très bien ainsi. Pratiquez simplement avec la bonne intention.

3. D’où viennent les attentes ? Nous voulons les voir, les noter puis les mettre dans l’océan donc comment arrêter d’en créer encore davantage ? Devons compter sur le fait d’être capable de les voir quand elles se présentent pour les lancer dans l’océan ?

C’est une habitude mentale que nous avons depuis très longtemps. Cette habitude est un mécanisme de défense, pour nous aider à contrôler le monde chaotique dans lequel nous vivons bien que celui-ci reste en réalité toujours incontrôlable. C’est un peu effrayant de penser que nous n’avons pas vraiment de contrôle.

La seule façon de sortir de cette spirale (créer des attentes, les laissez-passer – créer encore de nouvelles attentes) est d’apprendre à faire confiance. Nous comprendre que nous n’avons pas besoin de ce mécanisme de défense. Cela signifie de pratiquer le lâcher-prise et de voir ce qui se passe. Voyez que vous allez toujours être OK même si vous ne contrôlez pas ce qui arrive. Cela demande beaucoup de pratique, parce que faire confiance devant l’inconnu ne vient pas immédiatement. Ne vous inquiéter pas, cela viendra petit à petit et tout va bien se dérouler.

4. Je ne suis toujours pas très sûr de la façon dont me débarrasser de mes attentes maintenant que je suis conscient de leurs présences.

Déjà, c’est une excellente chose que vous soyez conscient de leurs présences. C’est un grand progrès. Lâcher prise n’est pas facile parce qu’on pense désespérément que nous avons besoin de ses attentes. Nous ne voulons pas nous en défaire et laisser-aller. Nous pensons même qu’elles sont importantes. Comme si les films dans notre tête étaient cruciaux pour faire quoi que ce soit.

Reconnaissez ces attentes que vous notez comme de parfaites illusions. Vous voulez être discipliné ? Cela n’est qu’une fantaisie de plus sortie de votre tête.

Laissez passer toutes ces imaginations que nous construisons en permanence. Laissez-les flotter à la surface de l’océan, parce qu’elles sont venues de nulle part et que nous n’avons pas besoin d’elles. Essayez de voir les choses comme elles sont sans y ajouter de fantaisies.

Voyez-vous comme non discipliné, mais avec un grand cœur. Vous voulez être heureux. Vous êtes imparfait. Ce sont de belles choses, exactement telles que vous êtes.

Si vous pouvez voir les choses telles qu’elles sont, maintenant essayez d’agir dans le moment présent en prenant les choses comme elles sont. Voyez si vous pouvez faire cela pendant une minute ou deux. Voyez si vous êtes OK en agissant juste dans le présent sans y ajouter de fantaisies.

C’est la pratique. Vous allez échouer de nombreuses fois. C’est parfaitement OK également.

5. J’ai le sentiment que de ne pas avoir d’attentes est irréaliste et diminue mes possibilités et mes standards de vie. Je trouve qu’il est difficile de résoudre la tension entre lâcher-prise de mes attentes et être passif. Qu’est-ce qui m’échappe ?

Les attentes sont irréalistes. Elles ne sont pas la réalité, ce sont des imaginations. Vos standards dont vous pouvez croire qu’ils sont élevés sont un autre nom pour ces attentes imaginaires. D’où viennent ces idées ? De l’imagination, pas de la réalité. Les standards de vie sont une façon d’essayer d’avoir la réalité qui correspond avec ces fantaisies de ce que nous voulons être. C’est une façon de contrôler la réalité.

Cela serait génial si nous pouvions, nous et tous ceux qui nous entourent avoir la vie qui correspond à tous nos désirs. Cela serait vraiment génial. Cela n’est jamais arrivé dans l’histoire de l’humanité.

Donc les standards et les attentes ne vont jamais, jamais se dérouler comme nous le voudrions. C’est la formule pour être malheureux et frustré. En fait, c’est la cause première de tous nos malheurs, irritations, colères, frustrations, souffrances. Toutes en font partie.

Je vous offre un choix, gardez vos standards de vie et vos attentes pour être malheureux et en colère. Où bien, lâcher prise et trouver la paix. Quand vous réalisez que c’est le choix que vous avez, vous réalisez que c’est important de pratiquer encore et encore ces exercices.

6. Mon problème est que j’oublie souvent. Comment créer un rappel pour pouvoir lâcher-prise ?

Se rappeler est très dur, parce que nos attentes se présentent sans qu’on ne s’en rende compte en toile de fond de notre mental. Donc, c’est la première difficulté à dépasser. C’est pour cela que nous avons pratiqué la première semaine en étant simplement assis pour imaginer que nous jetions dans l’océan ces attentes une fois par jour pendant quelques minutes. C’est trop difficile d’essayer de le faire tout au long de la journée tout en se le rappelant constamment.

La deuxième semaine, nous avons travaillé à juste noter ces attentes. Mais si vous n’êtes pas encore habile avec cela, pratiquez un peu plus et ne vous souciez plus du lâcher-prise. Mettez-vous des rappels visuels tout autour de vous (des petits post-its, un bracelet, un petit bouddha, quoique se soit qui vous aide à vous en rappeler).

Laissez votre déclencheur être un sentiment désagréable que vous vivez. Cela peut-être une frustration, une déception ou une irritation). Nous les vivons toutes à un moment de la journée. Si nous les notons, nous pouvons noter les attentes autour de nous. Voyez vos ressentis et examinez vos attentes. C’est seulement quand vous êtes bon à cela que vous pouvez pratiquer le lâcher-prise.

Comme nous arrivons à la fin de ce module, que faire ensuite ? Nous allons parler de tout cela dans une minute.

Pour commencer, je voudrais vous laisser avec l’idée suivante : quand vous lâchez prise de vos attentes, vous laissez de côté le jugement par la même occasion et vous allez au-delà du jugement sur ce que le monde est.

Apprendre à être sans jugement

Pour certains d’entres-vous, cela peut sembler pas très génial. Pourquoi ne pas juger quelque chose comme étant faux s’il est faux ? Pourquoi ne pas juger que les choses sont mauvaises si elles le sont ? Pourquoi ne pas juger l’action des autres s’ils vous offensent et se comportent mal ?

Mais ces choses sont seulement « mauvaise », car elles ne sont pas alignées avec nos attentes sur la façon dont les gens devraient se comporter et sur la façon dont le monde est. Vous avez besoin d’un idéal pour juger quelque chose, et cet idéal n’est pas réel, mais fabriqué à partir de fantaisies.

Au lieu de cela, pourquoi ne pas simplement observer, reconnaître, et accepter les choses comme elles sont… tout en essayant de comprendre au lieu de juger ? Nous serions alors plus ouverts, plus compatissants, plus disposés à résoudre les problèmes plutôt que d’être en colère et frustré quand des symptômes du problème se manifestent.

Cela ne veut pas dire que les problèmes vont forcément être corrigés, mais j’ai trouvé que les problèmes sont résolus plus facilement que lorsque vous êtes en colère ou frustré. En commençant dans un état compassion et d’ouverture, les gens sont plus disposés à coopérer. Ceci d’autant plus si vous les acceptez comme ils sont et que vous croyez qu’ils travaillent pour le bien commun, sans les attaquer pour une faute qu’ils auraient commise.

Être sans jugement n’est pas seulement bon pour résoudre les problèmes, mais également pour votre propre bonheur. Quand vous ne jugez pas les autres ou le monde autour de vous (ou même en vous-même)…vous êtes plus en paix. Vous voyez les choses telles qu’elles sont, vous êtes curieux sur la façon dont elles sont, vous êtes dans un état d’esprit qui cherche à comprendre et vous restez bien plus dans le moment présent.

Cette façon d’être aide dans toutes vos relations. Les gens sont heureux quand vous les acceptez comme ils sont sans les juger, quand vous les appréciez pour ce qu’ils sont vraiment, pas pour ce que vous aimeriez qu’ils deviennent. Cela signifie qu’être sans jugement aide aussi dans vos affaires et dans votre carrière comme les relations sont la clé de tout.

Ceci dit, comme les attentes, les jugements inévitablement se présentent. C’est OK comme cela. Notez-les simplement. Voyez-les simplement comme des conditions temporaires. Ces choses arrivent, elles restent pendant quelques instants puis au bon d’un moment, elles vous quittent. C’est seulement quand vous êtes très attaché et engagé dans ces nuages temporaires qu’ils nous causent des difficultés. Si nous les regardons seulement se présenter puis ensuite s’éloigner en nous quittant, nous alors bien plus en paix.

Donc un monde sans jugement serait ainsi :

  1. Notez vos attentes sur le monde, sur les autres, sur vous-même.
  2. Laissez aller ces attentes. Mettez-les de côté gentiment. Laissez partir tout en douceur.
  3. Voyez les choses comme elles sont, sans attente ni jugement.
  4. Soyez dans le moment présent avec eux (les autres, les circonstances autour de vous, les idées sur vous-même).
  5. Si problème ou une difficultés arrivent, ne vous emballez pas, ne tombez pas dans les jugements rapides, mais cherchez à comprendre, cherchez à adoucir ces souffrances, cherchez la compassion.
  6. Si des jugements se présentent, notez-les, reconnaissez-les, voyez-les comme des conditions temporaires, laissez partir tranquillement.

Comment nous pouvons apprendre cette façon d’être au-delà des jugements ? La pratique, bien sûr.

Comment continuer notre pratique ?

Où devrions-nous aller à partir de maintenant ? Pendant ce mois, nous avons pratiqué :

  1. La pleine conscience de nos attentes.
  2. Lâcher prise pour les laisser partir.
  3. Être dans le moment présent et travailler sans elles.

La pleine conscience a été notre pratique principale. Les autres 2 points ont dû vous faire plus ou moins progressé avec des hauts et des bas et c’est très bien ainsi. Personne ne s’attend à être parfait en seulement un mois de pratique, n’est pas ?

Ma suggestion est de faire un point sur ce que vous avez appris au cours de ce mois :

  • Qu’est ce que vous avez appris ?
  • Qu’est-ce qui a bien marché ?
  • Qu’est-ce qui a été moins utile ?
  • Qu’est-ce qui s’est présenté sur votre chemin ?
  • Qu’est ce que vous aimeriez prendre des expériences de ce mois pour aller plus loin pour votre vie ?

Il se peut que vous trouviez la session quotidienne utile, et que vous la conserviez chaque soir avant de vous coucher…où peut-être vous êtes fatigué de cela et vous préférer arrêter avec cet exercice.

Vous avez sans doute développé une meilleure présence pour voir vos attentes tout au long de la journée et vous souhaitez sans doute pratiquer encore plus cela. Je vous recommande très fortement de continuer cet exercice de pleine conscience comme je l’ai trouvé vraiment très utile dans ma vie et que j’ai petit à petit amélioré ma capacité d’observateur.

Vous avez peut-être lutté pour lâcher-prise et être dans le moment présent sans attentes. C’est parfaitement naturel et si vous ne voulez pas continuer à pratiquer cela, c’est très bien. Sachez simplement que de continuer à pratiquer va augmenter votre habileté et cela va devenir de plus en plus facile avec le temps. Vous n’allez jamais maîtriser cela parfaitement, mais vous allez certainement trouver de nombreuses façons de l’utiliser au quotidien.

Pouvez-vous continuer cet exercice tout en travaillant sur d’autres points dans les mois suivants ? Absolument ! Cette pratique va même vous aider dans ce que vous allez vouloir mettre en place. Vous réaliserez que vous démarrez à chaque fois avec des attentes et qu’elles sont souvent fausses. Au lieu de cela, vous allez avoir une approche plus douce sans attentes, juste pour voir ce qui se passe et apprendre. Ayez de la compassion envers vous-même au lieu de vous juger.

Quoi qu’il en soit, j’espère que ce mois a été agréable pour vous tout comme il l’a été pour moi. Merci de votre participation et de votre implication dans cette aventure.

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